Retour sur la 6ème partie de Mousquet &
Shako.
1812, quelque part dans les vastes étendues russes…
La poussée (assaut de diversion), scénario de confrontation
entre 2 brigades. Prenant place lors d’une bataille plus large, l’objectif de
cette attaque de diversion consiste à repousser l’ennemi et gagner du
terrain pour obliger le général en chef
adverse à envoyer des renforts dans ce secteur et ainsi dégarnir le front de
l’attaque principale.
Les troupes sont limitées et il n’y a pas de renforts à attendre.
Le vainqueur est déclaré aux points après 6 à 12 tours de jeu selon le calcul
suivant :
2 points par bataillon ou régiment de cavalerie dans la
moitié de terrain adverse ;
2 point par unité adverse ;
1 point par unité adverse en fuite.
Armée russe (2 généraux) : général en chef Rakhmanof
1 régiment de cuirassiers (Vétéran)
2 (petites) batteries d’artillerie à pied (6 pièces de 8£
chacune), (Expérimenté)
1 bataillon de grenadiers (Vétéran)
4 bataillons de mousquetaires (Expérimenté)
Armée française (2 généraux) : général en chef Pouget
1 régiment de dragons (Expérimenté)
3 bataillons d’infanterie (Expérimenté)
2 bataillons d’infanterie (Vétéran)
1 batterie à cheval
(6 pièces de 6£)
Comme tout bon russe, le général Rakhmanof déploie ses unités en colonnes d’attaque à droite et à gauche de ses deux petites batteries d’artillerie tout en renforçant son aile gauche par sa cavalerie lourde. Ainsi positionné il peut alors avancer d’un bloc son armée en comptant sur le feu de son artillerie dès que celle-ci aura pris une position avancée au centre du terrain.
Comme tout bon russe, le général Rakhmanof déploie ses unités en colonnes d’attaque à droite et à gauche de ses deux petites batteries d’artillerie tout en renforçant son aile gauche par sa cavalerie lourde. Ainsi positionné il peut alors avancer d’un bloc son armée en comptant sur le feu de son artillerie dès que celle-ci aura pris une position avancée au centre du terrain.
Premiers mouvements français |
Pour que la manœuvre du général français fonctionne, les
batteries russes doivent s’avancer le plus possible et obliger ainsi les bataillons
à accompagner le mouvement pour empêcher toute attaque de flanc. Le prix à
payer est le sacrifice de 2 bataillons dont les tirailleurs sont projetés vers
l’avant dans le fol espoir d’avoir le temps de suffisamment harceler les
artilleurs avant de voir leur bataillon mère subir le souffle de la
destruction.
Occuper des bâtiments nécessite une action particulière. Et
Pour cela il faut être adjacent à l’objectif. Le bataillon français ne peut
réaliser ce mouvement lors d’un seul tour. Il se retrouve alors judicieusement
à portée de charge de la cavalerie adverse qui a eu l’initiative de prévoir
l’ordre de charge !
Charge agressive de la cavalerie lourde sur le bataillon
esseulé obligé de tester un carré hâtif ! Les hommes tiennent et la
cavalerie doit se replier avec des pertes conséquentes.
Au centre, les français passent en ligne pour réduire la
punition que va leur servir l’artillerie dans les 10 prochaines minutes.
Heureusement, en avançant au maximum, l’artillerie à pied russe perd un
précieux temps.
Le bataillon français de réserve s’éloigne rapidement de
l’axe de tir de l’artillerie (toute unité dans le prolongement de la cible de
l’artillerie subie également des pertes).
L’attaque française sur le flanc gauche est lancée tambours
battants, avec les deux unités de vétérans en pointe.
Les dragons français sur l'aile gauche sur le point de charger |
Sur le flanc, l’artillerie à cheval, de par sa mobilité se permet une avance agressive pour mieux flanquer les russes le tout sous la protection des dragons.
Les tirailleurs profitent de leur approche rapide pour mettre
sous le feu leurs cibles (artillerie, et 2 colonnes russes). Des russes qui
n’ont pas déployé d’écran de tirailleurs. Choix peu judicieux qui à la longue
leur coutera cher, même si la faible qualité de leur écran ne peut pas
rivaliser avec les tireurs français (en fin de tour, tous les tirailleurs à
portée peuvent faire feu gratuitement sur une cible).
Dans cette course contre la montre c’est finalement le
général français qui par son action d’attaque de flanc qui arrive à mieux tirer
son épingle du feu.
À droite, le bataillon en carré arrive à occuper le village
avant d’avoir à subir l’attaque des mousquetaires russes.
Pire, la cavalerie lourde russe, après s’être reformée sur
les arrières décide de ne pas écouter les ordres du général en chef et reste
sur place.
L'artillerie russe, décimée par les tirailleurs, met en fuite le bataillon lui faisant face |
Sur le flanc gauche le français perce les lignes en combinant les attaques d'infanterie, de cavalerie le tout sous le feu de son artillerie à cheval |
Pendant ce temps l’assaut de la colonne russe est finalement
repoussé malgré la présence de Rakhmanof.
A ce désagrément s’ajoute la blessure mortelle (10 sur 1D10)
du général russe Rakhmanof semant le
trouble dans les rangs des unités russes n’ayant pas encore été activées.
N'en jetez plus, c'en est trop pour les russes qui doivent céder le terrain aux français sur cette partie du champ de bataille.
Après avoir longtemps hésité, le scénario se termine finalement sur une belle victoire française (9 points à 3 points).
Mais le plus important n'est pas là, ce qu'il en ressort de la partie c'est que la règle commence à prendre forme, les pertes sont plus lissées et accélèrent la rencontre. L'activation des unités est maintenant au point et oblige le joueur à faire des choix, à prendre quelques risques pour réaliser les actions complexes qui permettent de faire la différence. Merci à JM d'apporter sa pierre à l'édifice en relayant Ludo lors de ces parties de mise à l'épreuve des mécanismes de jeu.
La suite à venir devrait être la présentation de M&S lors de la convention des Dragons de Vaires le samedi 24 novembre 2018 et la possibilité pour les visiteurs de tester la règle. Si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas à passer faire un tour à cette convention orienté tables de démonstrations participatives, le tout dans une très bonne ambiance propice au jeu et aux échanges avec les démonstrateurs.
La retraite russe est engagée |
Mais le plus important n'est pas là, ce qu'il en ressort de la partie c'est que la règle commence à prendre forme, les pertes sont plus lissées et accélèrent la rencontre. L'activation des unités est maintenant au point et oblige le joueur à faire des choix, à prendre quelques risques pour réaliser les actions complexes qui permettent de faire la différence. Merci à JM d'apporter sa pierre à l'édifice en relayant Ludo lors de ces parties de mise à l'épreuve des mécanismes de jeu.
Refonte v0.6 de la règle |
La suite à venir devrait être la présentation de M&S lors de la convention des Dragons de Vaires le samedi 24 novembre 2018 et la possibilité pour les visiteurs de tester la règle. Si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas à passer faire un tour à cette convention orienté tables de démonstrations participatives, le tout dans une très bonne ambiance propice au jeu et aux échanges avec les démonstrateurs.
Vraiment beau le 28 Napo !
RépondreSupprimerMais pour Nous il est trop tard... Nous avons du plomb en 6 & 15mm jusqu'au coup !
Merci pour cette belle table et la belle histoire !
:-)
Effectivement, en 28mm c'est un plaisir visuel indéniable. Et il suffit dans ce cas de quelques unités. Pourtant je suis moi même un adepte du 15mm.
SupprimerPour cette partie on a joué le format "normal", cad 24 figs pour un bataillon moyen de 600 hommes. Les parties précédente c'était le format "réduit" avec 16 figs pour un bataillon moyen).
Pour le 28mm il est jamais trop tard,surtout qu'avec l'âge la vue baisse, bientôt tu ne pourras plus différencier l'avant de l'arrière des troupes ou même leur nationnalité ;-)
Bravo aux Français...et aux peintres, très belles figs!
RépondreSupprimerMerci Phil, sans le temps de déploiement de l'artillerie à pied russe en avant du front le résultat était tout autre. Les peintres JM et le nain blanc apprécieront le compliment.
SupprimerAu moins grâce à toi le suisse, mes français prennent l'air régulièrement !
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