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samedi 22 décembre 2018

Brigade Fire & Fury, bataille de Drewry’s Bluff 1864


Longstreet, après une longue période de domination sur les tables de jeu guerre de sécession, sans crier gare, a peu à peu laissé la place à une nouvelle… vieille règle. Brigade Fire & Fury (la vénérable Fire and Fury dans sa version relookée et modifiée en seconde édition).
Si d'autres règles ont pointé le bout de leur nez, celles-ci n'ont pas accroché suffisamment les joueurs F&S pour dépasser les 1 à 3 parties jouées. Ce fut le cas de Altar of freedom (malgré son système de commandement original et prenant, ou ses généraux aux traits de caractères marqués plutôt que de simples bonus/malus au combat ou au moral), mais aussi de Across a deadly field et ses actions pour activer les troupes,avec son système d'actions et sa modélisation fine des nombreuses nuances d'armements de l'époque. Ce sont pourtant des règles très intéressantes sur leur créneau respectif (et validés par le Marius), mais la vie de club en va ainsi. Il ne doit en rester qu'un (ou presque).

Alors que BF&F a tout de suite bien accroché les joueurs. Prise en main immédiate pour les nouveaux, possibilité de finir en une soirée des batailles de belle taille, nombreux scénarii historiques détaillés (officiels mais aussi sur le web) et plaisir de jeu en sont les principales causes. Seul véritable lourdeur, les petit marqueurs d'unité à préparer et coller/scotcher à l'arrière des unités afin de pouvoir les différencier et visualiser les paliers de dégradation des  performances.

L'originalité du système d'activation est également un facteur enthousiasmant. Vous lancez un D10, puis appliquez des modificateurs situationnels pour enfin croiser le résultat avec l'état de votre unité (en désordre ou non) ce qui vous donne les actions à votre disposition pour le tour. Simple et efficace. Cela permet de se plonger sans trop attendre dans la partie.
Il suffit de lancer le dé, puis, en fonction du résultat penser son action et donc de faire un retour aux règles qu'en cas de doute et sur un nombre limité de possibles. L'ensemble a un petit "je ne sais quoi" qui vous donne l'impression de jouer guerre de sécession.

Pour vous faire une idée du visuel, place à notre seconde partie jouée au printemps dernier, la (seconde) bataille de Drewry’s Bluff le 16 mai 1864.
Les nordistes un peu trop confiants de Butler (Benoit et le Suisse) poursuivent les sudistes de Beauregard (Dom & Thomas) qui, sur une position défensive, décident de faire subitement face, surprenant les nordistes en pleine manœuvre.

L'objectif est simple pour les sudistes, repousser les nordistes du secteur (la carte) pour se donner de l'air et si possible démoraliser le maximum d'unités.
La bataille commence alors que les nordistes en phase de poursuite ne sont pas encore entièrement déployés malgré l'assaut sudiste.

Les sudistes (centre et flanc droit) derrière leurs barrières attendent de pied ferme les tuniques bleues.
Flanc gauche et centre confédéré en débordement de l'aile droite nordiste.
Flanc droit nordiste du général Weitzel déjà débordé.
Confiants, les sudistes se jettent sur les nordistes pris au dépourvu et contraints de tenir du mieux possible le terrain avant toute autre manœuvre.
Ce premier assaut, mal coordonné par un jeune officier plein de fougue, est repoussé par le sang froid et l'opportunisme des nordistes de Butler.
Les sudistes motivés pour en découdre

Alors qu'au centre on manœuvre encore pour retarder le moment de la confrontation,
L'aile droite affaiblie des nordistes subit une d'attaque d'envergure comprenant une manœuvre de fixation frontale combinée à une manœuvre  de  contournement sur l'extrémité du flanc.

Le général Weitzel pousse agressivement son avant-garde dans le but d'occuper le terrain en lisière de bois et ainsi ralentir, voire fixer sur placer les troupes sudistes.
Un premier assaut sudiste est repoussé

Contournement de l'aile droite par les sudistes

pendant ce temps, le reste des troupes de la Division Weitzel se re-déploient pour empêcher tout débordement.
La bataille entre dans le vif du sujet, au centre, les assauts de diversion nordistes se répètent dans l'espoir d'attirer plus de troupes sudistes et alléger le poids qui pèse sur le flanc droit en infériorité numérique flagrante.

Au partir du tour 3 les nordistes avancent au centre !
Le centre nordiste est repoussé mais ne cède pas
Pour éviter tout débordement et ne pas perdre trop d'hommes suite aux tirs d'artillerie confédérée, Weitzel doit reculer pas à pas sans lâcher prise.

Weitzel fait reculer sa brigade de tête à couvert dans le sous bois et fait remonter les renforts
Weitzel, au risque d'être tué, prend directement la tête de la brigade et par sa présence permet au dispositif de tenir
Sur l'aile gauche la situation se stabilise, les sudistes repoussés le général Butler, fort de sa supériorité numérique, peut terminer son déploiement et engager un mouvement agressif vers l'avant.
Butler peut enfin reprendre sa marche en avant !
Pour éviter toute prise de flanc par le centre confédéré, le centre de l'union continue ses assauts repoussés. Insuffisamment préparés, il n'y a pas grand-chose à en espérer. Mais le but reste bien de fixer des troupes pour laisser les ailes réaliser la percée définitive pour rompre les sudistes moralement entamés.   
Résistance sudiste en flanc refusé au centre (attaque des zouaves sur la gauche)

Butler termine le travail sur son flanc gauche
Le sud cherche désespérément à envoyer des renfort au centre et manœuvre dangereusement

Une dernière brigade sudiste amoindrie cherche à contourner l'aile droite nordiste mais l'artillerie couvre les troupes avec succès et repousse la tentative
La suite n'est plus qu'avance triomphante à gauche sous la direction de Butler et résistance épique puis avance lente sous la direction de Weitzel à droite.


Fin de partie, Aile droite nordiste, Weitzel a complétement détruit ou repoussé les sudistes, la messe est dite
Vue générale à l'avant dernier tour, à gauche Butler dégage le chemin de fer, à droite Weitzel s’apprête à prendre de flanc une brigade sudiste et détruit le reliquat de l'unité ayant contourné les lignes

Ce scénario mériterait d'être rejoué en changeant de coté. Les options des sudistes sont intéressantes. On perçoit la nécessité d'avoir un plan sérieux pour atteindre ses objectifs.

Après une première partie jouée sur le scénario de Bull Run en 2vs2 (avec une mémorable défaite tout en ayant joué les sudistes franchement avantagés) les mécanismes sont mieux maîtrisés dans ce second test. Le D10 donne la sensation d'une grande variété de résultats mais dans les faits c'est moins flagrant, sauf en cas de très grande réussite au tir (compensé par un malus pour perte de munitions). Au choc, pour réellement faire mal il faudra penser à flanquer un ennemi en plus d'un bon jet de dé.  En définitive, cette nouvelle version de B F&F est une véritable réussite, elle combine d'anciens mécanismes éprouvés avec quelques touches de modernité le tout dans une présentation magnifique.

Depuis 6 mois maintenant les parties s'enchaînent à un rythme régulier au club F&S avec pour mi janvier 2019 une rencontre inter club dans les locaux de la charge du 93 pour une belle partie multi-joueurs en perspective !
 

mardi 16 mai 2017

Longstreet, Vision alternative du Combat de Thomson 1861 en BD


 Déniché dans mes archives, voici en complément de l'article exhaustif de Goodpaper dans le Harper's Weekly,  la représentation glorieuse (et partiale ?) du Combat de Thomson en BD (supplément Mickey magazine).
Le tout réalisé par le petit Ben (descendant de l’illustre général Peck) à partir des notes de fin de bataille de son ancêtre ! Merci à lui pour l'aimable autorisation de diffuser cette œuvre artistique majeure et trop méconnue du grand public ! 


Les exploits de J.J Peck, T1, page 1 (ndt : notez les approximations, Rodes étant seulement colonel à cette date !)

Les exploits de J.J Peck, T1, page2

Les exploits de J.J Peck, T1, page3 (ndt : un plan ? quel plan ?)

Les exploits de J.J Peck, T1, page4 (ndt : publicité pour une barre chocolaté qui n'a pas sa place dans un journal pour enfants)


mercredi 5 avril 2017

Bataille de Fox Station 1863 (3vs3 campagne Longstreet)




Mai 1863, me voilà de retour sur le front pour couvrir les manœuvres des troupes de l’union. La guerre fait rage depuis 1861, les généraux Peck, Russell et Couch avaient été invaincu en 1861, mais à partir de 1862, les généraux sudistes survivants (Anderson & Early) ont effacé l’affront en gagnant leurs premiers combats en chargeant à la tête de leurs troupes l’épée à la main faisant valoir leurs glorieuses actions et revenant dans la course au prestige
 Le général sudiste Rodes (**), mort au combat, voit sa gloire peu à peu se ternir tout comme son remplaçant Beauregard (**) envoyé par le Président Jefferson Davis en mission diplomatique au Brésil.
Mais les autres sont au coude à coude. Couch reste finalement le dernier invaincu sur le champ de bataille. Ses faibles soutiens politiques ne lui permettent pas de briller beaucoup plus que les autres généraux !  Une réputation est si vite balayée ou portée au pinacle par la presse et des relations influentes !
Déploiement des généraux sudistes

Sur le plan militaire, les armées Confédérées de Lee manœuvrent pour couper les lignes de ravitaillement des troupes de l’Union.
A l’avant-garde du mouvement de flanc, le Général R. H. Anderson ****, dit crinière d’argent, est à la tête d’une petite armée à forte proportion de cavalerie d’élite.
Son objectif, prendre le dépôt « Fox Station » et ainsi couper l’arrivée des renforts nordistes en route pour le front.
Pour ce faire il peut compter sur sa nombreuse cavalerie de qualité qui lui est fidèle. Malheureuse pour lui, en cette année 1863, les nombreux combats ont déjà tués 2 généraux sudistes. Seule la brigade du fidèle J.A. Early ** est encore digne de confiance. En complément, Lee à tout de même affecté un jeune colonel plein de fougue à la tête d’une brigade assemblée dans l’urgence, le bien nommé Peter Foug *. Avide de gloire, celui-ci cherchera sûrement à briller par d’hasardeuses actions d’éclat, au risque de mettre en péril la magistrale manœuvre d’Anderson.


Anderson, agressif mouvement initial

Plaçant le fidèle et imperturbable Early au centre sur la route principale, Anderson, à la tête de sa cavalerie progresse rapide sur le flanc gauche. Son avant-garde ne tarde pas à localiser des troupes nordistes en mouvement. Fort de ses talents d’éclaireur acquis lors des guerres indiennes et sa supériorité en troupes montées, Anderson met son armée dans les meilleures dispositions pour l’affrontement à venir et prend ainsi  l’initiative.





Early déploiement initial observé par les éclaireurs de Peck

Pour Anderson, l'attaque devra donc se transformer rapidement en victoire au centre et sur l’aile gauche, en espérant que le jeune colonel Peter Foug tiendra assez longtemps son flanc droit.













Ironie de l’histoire, déboule au même moment avec une solide armée nordiste pour protéger les ravitaillements et renforts ce qui donna lieu à une grande bataille de rencontre entre deux armées en plein mouvement.
Flanc droit du Général en chef nordiste Peck

Du coté nordiste, les troupes sous la direction du général J.J. Peck **** (ancien pasteur abolitionniste) sont composées de faméliques régiments de vétérans complétés par des régiments de jeunes recrues à pleins effectifs.
Le tout est complété par une forte présence d’artillerie compensant ainsi partiellement le manque de cavalerie à la qualité toute relative. Pour le commandement, le général en chef connait parfaitement ses deux subalternes auxquels il accorde une confiance toute relative. Sans remettre en cause leurs compétences militaires, c’est bien leur ego surdimensionné qui risque de poser problème ! C’est deux là son capable de faire passer leurs intérêts personnels avant le salut de la nation, quitte à provoquer une défaite et ainsi faire chuter le brave J.J. Peck.

« On te soutiendra à mort Général », qu’ils disaient en cœur… Russell et Couch

Afin de garder un œil sur le plus sournois, Peck déploie au centre l’ambitieux J.W. Russell *** qui a l’oreille  du président Lincoln.
Au centre, Russell, prudent, prend son temps en phase d'approche.

Excentré sur son flanc gauche il préfère y laisser le solide Couch** en espérant qu’il soit trop éloigné des combats principaux et ne se couvre plus autant de gloire.
Très apprécié des hommes du rang, car avare de leur sang, il est heureusement bloqué dans son avancement (seulement général **) à cause d’une sombre cabale politique au Capitole… Cabale à laquelle  J.W. Russell dit « le borgne du président»  n’est peut-être pas étranger !



Et le plan de bataille alors me diriez-vous ? Et bien, moi qui était présent je peux vous l’assurer, les seules directives consistaient à prendre les granges et dépôts en un manœuvre frontale et brutale des plus subtiles. Rien de plus.
Mais soyons indulgent, il faut admettre que les généraux de cette terrible guerre civile étaient pour la plupart de piètres stratèges, arrachés à leurs métiers civils et donc souvent peu au fait de l’art de la guerre.
A noté que si les Confédérés avaient l’initiative et en profitèrent pour regrouper de suite toutes leurs troupes, les nordistes plus prudents gardèrent des réserves afin de pouvoir palier à des erreurs de début de bataille.

Phase d'approche & redéploiement au centre et sur le flanc gauche nordiste

Sur son flanc gauche, Couch décider de profiter du terrain fermé pour judicieusement poster ses trois batteries légèrement en retrait en laissant les angles de tir dégagés. Charge à l’infanterie de se déployer sur le front dans les terrains plus accidentés et couvrir les batteries. Le seul régiment de cavalerie ayant la responsabilité de couvrir l’extrémité gauche du flanc et de déborder les confédérés dès que possible tout en évitant la redoutable cavalerie adverse qui par chance préféra se rediriger plus vers le centre du dispositif.



Après avoir légèrement modifié son déploiement afin répondre au mieux à l’agressive manœuvre confédérée, Couch peut prendre pied au dépôt ouest et y déployer ses troupes derrière des haies et à la lisière du bois. Pas le temps de fortifier la position mais l’essentiel est là, les troupes n’ont pas été contactées en formation de marche, contrairement à l’infanterie de Russell.



Entreprenants, audacieux, les sudistes prennent rapidement position le long de la ligne de chemin de fer et sécurisent la capture de la gare par Early.


Capture de Fox Station par Early avec le soutien de Foug

Provoqué par les cris des sudistes un régiment nordiste encore en colonne se rue vers l’ennemi et s’expose dangereusement. Russell ne reconnait plus ses hommes, mais Peck, attentif à son centre avait remarqué un léger ravin marécageux empêchant les sudistes d'exploiter trop aisément la situation (Carte Poor surveying).    



Russell évite de trop s’exposer et demande du soutien à l’artillerie de Couch qui oriente un temps une de ses batteries pour couvrir les hommes de Russell qui pourtant ne font pas montre de grande volonté pour reprendre aux sudistes le dépôt central !




Soupçonneux envers son compatriote, Couch fini par rediriger le feu vers son flanc. A sa décharge, l' impétueux colonel Peter Foug ne ménage pas ses hommes et arrache aux conscrits de Couch le dépôt ouest obligeant celui-ci à engager ses réserves très tôt.













 La cavalerie sudiste soutien les régiments qui partent à l’assaut au son du Rebel Yell ! Le private Johnny Lemouise devient même le héros de son régiment qu’il entraîne avec ferveur malgré les pertes effroyables.











L’agressivité du colonel P. Foug oblige Couch à le bousculer en retour avant que celui-ci ne prenne des positions trop avantageuses.











Profitant d’un mouvement hasardeux des sudistes les régiments de Couch quittent les bois pour charger de front leurs ennemis mal déployé.


Tout comme le régiment de conscrits qui contre charge les sudistes après leur échec d’assaut sur une batterie de Howitzer et les derniers vaillants conscrits !

Sachant son flanc battu, le colonel P. Foug cherche dans un ultime effort à briser les défenses autour du dépôt ouest en jetant ses derniers combattants dans la bataille. Contrairement à ses hommes la mort ne voudra pas de lui mais le dernier assaut est bien trop faible et se fait complètement repousser par les régiments de vétérans de Couch.

La cavalerie de Couch flanque et sabre les derniers soldats de Foug

A l'extrémité du flanc, les derniers soldats de Foug se font déborder par la cavalerie nordiste qui les sabre alors qu’ils sont pris de front les fantassins. les 2 pièces d'artillerie ne pourront plus se retirer à temps. Sur l'aile gauche la messe est dite !










Au centre de la bataille Early reste maître du dépôt tout en menant la vie dure à un Russell bien trop timoré et replié dans le grand champ de maïs.


L’un et l’autre ayant décidé que la bataille se jouerait sur les ailes, quelques assauts sans grande conséquence eurent lieu, mais de la gloire pour Early le Magnifique.



A l'EST, rien de nouveau !
Anderson cherche à couper Peck de son centre pour aider Early 

Malgré tout, sur cette aile droite coupée en deux par la rivière, les deux généraux en chef se livrèrent à la petite guerre tâchant d’abattre l’adversaire en de petites escarmouches sanglantes dont la destruction dans le sous-bois du 92ème d’infanterie de Pensylvanie par les sabreurs fous de la cavalerie sudiste reste le point culminant.
Cette petite guerre permis tout de même à Peck de rester maître de la ferme de l’est permettant ainsi à l’armée nordiste de réclamer la victoire de la bataille.


Sans plus aucune troupe valide à commander sur son aile, le colonel P. Foug oblige le général en chef Anderson à se replier avant de se faire couper la retraite et laisser ainsi Fox Station aux mains des nordistes de Peck !

L'Union vient de remporter sa plus importante bataille et Peck par sa manœuvre victorieuse sur Fox Station  permettra le succès de Gettysburg !


Post bataille ou le qui perd gagne...

En format campagne à Longstreet, s’il est utile de remporter les batailles ce n’est pas nécessairement le plus important. Ici c’est la Gloire du Général qui est en jeu.
Le plus glorieux à la fin de la guerre remporte le titre pour la postérité et se voit adulé par les générations futures.
Et pour atteindre cet objectif il faut gagner des points d’Épique en réalisant des actions grandioses (aux yeux des contemporains) qui passent par :
-      -  la prise et/ou reprise d’objectifs (le dépôt, la gare, et la ferme),
-      - la réalisation de grandes charges,
-      - des résistances épiques en repoussant toutes les troupes de grandes charges
-      - la réalisation d’un acte de guerre incroyable et insensé…
-      - participer à des batailles (la victoire apportant 2 point et la défaite 1).


A ce petit jeu, nos deux généraux en chef (Anderson & Peck) occupés qu’ils étaient à diriger l’armée (en multi-joueurs, les chefs d’armées sont les seuls à pouvoir utiliser les cartes événements) tout en se faisant une guerre de harcèlement n’ont récolté que 3 EP et 4 EP respectivement.
Tout comme Russell avec ses 4 EP, reflet de ses actions prudentes.

A contrario, le colonel  Foug avec sa prise du dépôt Ouest, ses assauts sanglants et la perte de toutes ses troupes ( !!!) gagne 6 EP ! En effet, la capacité de Foug à sacrifier ses hommes en les poussant vers l’ennemi mérite 1EP supplémentaire pour action insenséé.

Vient ensuite Couch qui avec ses charges massives coordonnées, sa prise et sa reprise du dépôt Ouest ou sa résistance héroïque remporte allègrement 10 EP.


Le grand vainqueur du jour, acclamé, que dis-je, encensé par la presse (sudiste) est le général Early avec 13 EP !
En effet, en plus de ses 7EP de la bataille, Early a littéralement subjugué les journalistes du Sud et raflé 6EP (carte poste bataille, qui permet de gagner autant d’EP que la valeur la plus faible sur 2D6)
Un double 6 aux dés qui lui donne donc bien un total de de 13EP !







Il reste encore pour Anderson, Couch et Foug  à faire leurs renforts post bataille mais cette carte étant rare (sans parler du double 6) que nous pouvons déjà entériner le succès du jour pour Early en attendant les prochaines batailles de la campagne.