vendredi 29 décembre 2017

El Loco au Far West, "Ring the Bell" [LOTOW]



Mise en contexte, que dis-je, mise en abyme :
La trahison de Tuco lors de la convention annuelle des dragons de Vaires, Millésime 2017.
Tuco, plume en l'air, signe sa trahison et enfile sa tunique bleue !
 L’habit ne fait pas le moine… mais bien les affaires de Tuco. Il n’est plus le porte étendard des guérilleros mexicains qu'il abandonne lâchement mais remporte sa première victoire sous ses nouvelles couleurs sous le nom de TucsonL’opportunisme lui sied si bien !
Ne l'appelez plus Tuco mais Tucson le nordiste, fier comme un coq !

Un peu plus tard, au Nouveau Mexique…
San Benito, la ville est assommée par les fortes chaleurs et son soleil de plomb à ne pas mettre même un lézard dehors…

Les 2 adversaires d'El Loco bien décidés à n'en faire qu'une bouchée
Chico El Loco la terreur
 Chico, plus connu sous le surnom de « El Loco » pour sa propension à se comporter de manière totalement irrationnelle et brusque, est en route avec sa bande de péons affamés et ses lieutenants incompétents pour se faire connaitre auprès des braves gens de San Benito…



Se faire connaître en les terrorisant, juste pour le plaisir de voir les hommes se faire dessus et les femmes s’évanouir de peur en pleine rue. Et pour rendre ce premier raid plus marquant, la cloche devra être sonnée à trois reprises sur la mélodie des morts.
  Pauvres, sous équipés, les hommes de la bande à Loco cheminent à pied, les péons n’ayant pour simple bien, un long couteau de paysan mexicain, les autres, un six coups de mauvaise facture. Les caisses sont vides, plus un seul $ en poche, même pas de quoi acheter quelques fayots ou du maïs pour se remplir la panse. Ce raid est le premier de la bande mais peut-être aussi le dernier pour ces crèves la faim... Un échec serait catastrophique voir définitif.
Le constat : 
- C’est le baptême du feu pour tous les membres de la bande,
- Aucun tireur digne de ce nom et aucun fusil à disposition,
- De nombreux paysans maladroits et très peureux dès qu’ils sont seuls.

Face à eux, deux bandes aguerries, des tireurs d’élites armés de fusils de tous genres, des héros reconnus et redoutés.
Dans ces conditions, faudra la jouer fine et se faire discret pour Chico, le plan est donc subtile.
Chico le roublard... donne ses derniers ordres


 - Un premier groupe composé des péons de quelques hommes de mains sous la direction d’un lieutenant devra faire diversion en occupant les ennemis autour de la place de l’église. Si l’ennemi se déchaine, il faudra baisser la tête, s’il avance, il faudra aller le chercher au corps à corps.

- Un second groupe mené par Chico lui-même avec deux lieutenants et deux hommes de main devra passer par l’arrière de l’église pour s’y infiltrer et accéder au clocher. Le tout en bloquant l’accès de l’église à tout prix. Le nombre et le corps à corps aideront dans la réalisation du plan. Si le second groupe est en danger, des péons viendront soutenir en submergeant l’adversaire par le nombre.

Tout est calme, bien trop calme en ville...

Comble du malheur, le shérif Jean Boileau revient en ville plus tôt que prévu et de fort mauvaise humeur. Il a été contraint  d’ajourner sa capture de Tuco le truand, ce dernier ayant accepté de s’engager dans la cavalerie US !
Pour signaler aux habitants de San Benito la fin de la menace Tuco, le shérif se dirige vers le clocher afin de sonner la fin de la menace… et se retrouve nez à nez avec les hommes de Chico !
Prudent à l’extrême et avare du sang de ses adjoints, le shérif dirige ses hommes à l’abri pour faire chanter la puissance de feu de ses winchesters…
shérif J. Boileau place ses hommes sur le promontoire face à l'église et dans l'ancien Saloon désaffecté

L'échec du débordement par l'adjointe Catherine Green des péons sur le flanc oblige le shérif J. Boileau à un déploiement plus central.
Alors que les péons affamés s’entassent dangereusement à l’abri d’une petite bâtisse...

  un troisième larron, et des plus redoutable,  décide de pointer le bout de son nez. Ce sont les hommes des collines de Skinner qui descendent en ville pour vendre leurs peaux de bisons chèrement acquis dans le Nord ! Et eux veulent sonner les cloches pour l’appel au troc !
les hommes des collines en embuscades tapis dans l'ombre...


Comme prévu, tout le monde prend position dans les bâtiments autour de la place de l’église. Surpris par l’avance rapide des péons, le shérif J. Boileau tente même de lancer un groupe d’adjoints occuper les rochers en face de l’entrée du clocher ! 
 Il est maintenant impossible d’accéder aux cloches sans risquer de manger quelques prunes d’acier bien trempé !
A qui l'honneur ?
Sur son piton, le dernier des adjoints du shérif résiste encore...


Les hommes des collines décident également de privilégier la place centrale en laissant seulement deux tireurs en retrait pour couvrir l’entrée arrière de l’église se faisant alors prendre de vitesse par un  El Loco qui n'a rien à perdre.
Même à 2 contre 5, les hommes des collines tentent de déloger les hors la loi de l'église
Les péons viennent contester la position centrale aux hommes de loi coincés sur le piton rocheux et sous le feu croisé des hommes des collines
  Pendant ce temps, la victoire se joue à l'arrière du bâtiment, les desperados ont eu la peau d'un homme des collines et Chico peut courir vers l'entrée intérieure du clocher.
Sur l'arrière de l'église, les portes sont gardées par 3 hommes de main qui défouraillent leurs guns sur le dernier homme des collines cherchant à entrer
Pendant toutes ces manœuvres plusieurs hommes tombent au sol, dont deux péons trop téméraires... 
La bande du shérif est au bord de la rupture, trop de pertes...
Les hommes des collines aussi avancent à découvert pour attaquer les péons
 Avec le repli à couvert du shérif J. Boileau, les hommes des collines poussent l'avantage de leur armement et expérience pour bousculer les desperados d'El Loco !
Prise du clocher par les péons, caramba, les hommes des collines arrivent !
La charge des héros ! Le péon neveu de Tuco résiste crânement.
 Reconnaissable à son poncho rayé, le neveu de Tuco dirige la horde de péons dans une lutte sans merci face aux rugueux hommes des collines qui ont lancé toutes leurs dernières forces dans la bataille car le clocher est déjà occupé par un desperado !
Et de un...
Et de deux...

...Et de trois coups de cloches !
La victoire est totale pour le premier raid de Chico et ses hommes ! Les cloches ont sonné, les adversaires sont au tapis ou repliés, la soirée au saloon va être arrosée...


Un héros est né ! Le neveu de Tuco, simple péon, est passé héros après avoir éliminé 2 adversaires. La corde est prête pour accueillir Tucson son traître d'oncle.

Avec 4 hommes au tapis dont un malheureux Péon décédé, la bande à Chico s'en sort tout de même bien. La mission est un réel succès, les adversaires ne se sont pas assez méfiés et doivent penser leurs blessures, dont Skinner himself. Le neveu de Tuco avec son 6 devient même héros dès sa première sortie (réalisé sans trucage, personne n'en revenait) ! Il va pouvoir mener les péons dans de nouveaux combat à la grande satisfaction de Chico et ses lieutenants qui son restés bien à l’abri sauf au moment de sonner les cloches. Les dollar$ coulent à flot, la bande va pouvoir s'équiper en six coups avec sa nouvelle réserve de 45 $.

La chasse au Tucson est ouverte. Les Desperados vaincront. Pour un tel exploit, la figurine au poncho - le neveu de Tuco -  devrait même m’être offerte en récompense des mains de son créateur, ce cher Tuco en personne !












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