mercredi 18 décembre 2013

Leipzig 1813, la bataille des nations ou la dernière chance du p'tit corse

Leipzig, du 16 au 19 octobre 1813, 
La bataille de tous les superlatifs, la durée, la taille (14km sur 11km), le nombres d'hommes engagées (185 000 français contre 250 000 coalisés), les nations représentées, les conséquences. Bref, THE BATTLE !
Et pour la commémoration du bicentenaire, autant rejouer l'histoire le 27 octobre 2013 lors de la convention du club Fumble, qui plus est, en face du château de Fontainebleau, le tout avec la règle Empire FPGA (Fast Play Grande Armée) !


La première bataille de Wachau (16 oct 1813)  représente la dernière chance pour Napoléon de contrecarrer les coalisés en Allemagne. La perdre c'est devoir affronter des ennemis toujours plus nombreux dans les jours à venir... la gagner, c'est devoir battre une à une les armées coalisées sans certitude du lendemain.

L'Armée Impérial (environ 130 000 hommes et 300 canons) se DOIT donc absolument de battre l'Armée de Bohème (environ 65 000 autrichien & 85 000 russo-prussiens) sous le commandement du Prince de Schwarzenberg.

Pour régler la question, quoi de mieux qu'une table de 360cm sur 180cm, soit 3 mètres 60 sur 1,80. Le tout garni de plus de 4 500 figurines culminant allègrement à 15 - 18mm (hors shakos et plumets, les chapeaux de l'époque). Et pour animer tout cela, 5 joueurs, 3 coalisés opposés à 2 français.


A bataille monstre, table monstre :
Wachau 16 oct 1813, vue d'ensemble du champ de bataille ! Partie jouée avec la règle FPGA

Pour rentrer dans le vif du sujet (le lard c'est après), un rapide conseil de guerre entre  Schwarzy (le Prince Schwarzenberg, pas Terminator) et ses deux acolytes Klenau de la Tourette et Gortschakoff droit devant permis de mettre au point un plan en deux temps :
Alors Chef, on fait comment pour leurs faire manger les pisenlits ? Plan coalisés, petit padawan suis les flèches roses !


Axe d'approche des autrichiens de Merveldt

- A l'extrême gauche, Merveldt l'autrichien, lorsqu'il débouchera sur le champ de bataille viendra longer la rivière pour porter son attaque sur les arrières de l'armée française via le pont de Connewitz.
Notez le terrain bucolique, parcemé de marais, colines et rivières. Quels veinards ces autrichiens. Encore des pistonnés du Grand Manitou Shwarzenberg !






Tout est calme sur le front au centre du dispositif... normal, le généralissime Shwari veille
- au centre-gauche, Kleist et Eugen de Wurttenberg, devront tenir la ligne et repousser les polonais de Poniatowski le plus longtemps possible...
- En réserve au centre, Raivski et ses grenadiers russes sous les ordres de Schwarzy viendrons, soit colmater une probable brèche, soit exploiter une magistrale percée.





Les russes en ordre de marche, direction de Libertwolkwitz
Au centre-droit, Gortschakoff, et Pahlen devrons mettre la pression sur Liebertwolkwitz afin d'user les défenseurs mais sans s'engager à outrance. La prise de la ville est pour la seconde partie de la bataille. Tout est une question de tempo, comme à la valse viennoise. J'y vais, j'y vais pas, j'y vais...








Les hommes de Klenau dans les starting-blocks,

- à droite, Klenau, dit de La Tourette, devra fortement engager les troupes impériales et prendre les bois ainsi que la colline sur le flanc gauche français. Il portera fièrement le poids de l'attaque des coalisés.
Si tout se passe comme prévu, Klenau reprendra sa marche de flanc pour encercler les français trop avancés et couper leurs lignes de communications.



Et maintenant, reste plus qu'à mettre ce beau programme en marche ! 
- Quoi
- Et les ennemis, allons comment ça les ennemis ?
Si ils ont un plan ? ... vas savoir Charles !

La Dolce Vita French Team (réduite à 2, mains rien ne leurs fait peur)
Donc, on disait, ces gars, Napo & Murat doivent absolument gagner cette rude journée pour sauver l'honneur des Aigles Impériaux. Pourtant, dans leur hilarité,  ils ne semblent pas se rendre compte de la présence des coalisés face à leurs conscrits ! Confiants ou inconscients les bougres. Va falloir se méfier, ils ont sûrement carburé à la poire avant d'arriver !











Et soudain le canon tonna ! C'était le signal pour l'ouverture des hostilités (pas la chasse voyons)...


- Pahlen y'a marqué à fond ou au fond ?,
- Klenau el manifico,
- Shwarzy les mauvais bons tuyaux, alias, le magicien,
- Klenau de la Tourette,
- Pahlen et la chevauchée fantastique
- rideau, il se fait tard.






 A tout seigneur, tout honneur, sachez aussi que tout (ou presque) de la table au figurines peintes est l’œuvre (monstrueuse) de Tizizus. Éparpillé sur son blog, vous trouverez, si le cœur vous en dit,  des articles concernant la réalisation de ce projet monstre. Encore merci et chapeau bas l'artiste.





5 commentaires:

  1. Très beau compte-rendu mon Xavouli
    Je vais mettre la partie 4 bientôt, mais là, je suis en plein décompte de la MOntagne de Plomb, et quoi commander pour descendre les stocks de vrac...
    Oui, il faut acheter pour peindre des unités complètes et descendre cette Montagne...
    Pluche
    Fred

    RépondreSupprimer
  2. Ah... Tu as mis l’accélérateur le p'tit Suisse :), doucement le matin et pas trop vite me soir lol !!! Désolé mais si je ne taquine pas nos amis suisses ça ne va pas.
    On attend la suite avec impatience, pour montrer a quel point les coalisés avaient chaud aux fesses.
    C'est bien la bataille du dimanche dont tu fais le CR ?

    Mickael

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. yep, la partie du dimanche. Tu fais bien de poser la question, je vais de ce pas ajouter ce petit détail. ^^

      Supprimer
  3. Réponses
    1. Tu duuuu duuuuu !
      "l'équipe rédactionnelle étant en congés, celle-ci ne pourra répondre à votre injonction que plus tard monsieur Spontz ;-D"
      Et comme on dit chez nous "Bonne glissade dans la nouvelle année" !

      Supprimer