Lever de rideau, le Combat de Thomson 1861

suite de l'entrée des artistes (OB), part I.

... Sans cavalerie pour éclairer les mouvements de l’ennemi nordiste, le colonel Rodes n'a pas eu le temps d’anticiper la marche de nuit de la brigade fédérale du général Peck qui .

C'est ainsi qu'il se fait surprendre dans son campement au petit matin près de la ferme Thomson. Mais en bon chef de guerre, il eu le temps de déployer son infanterie derrière les solides murets de la ferme afin de recevoir comme il se doit les nordistes dépourvus de "savoir vivre".
  

Flanc gauche l'artillerie est déjà en batterie, au centre, le 6ème Louisiane quitte les bagages pour couvrir le flanc droit confédéré sans avoir eu le temps de terminer son café

Parenthèse culturelle, détail de la ferme au centre champs de bataille :

Ferme Thomson en 1861, la légende dit que c'est dans le garage (à droite) que la future fameuse mitraillette Thomson a été inventée (tiré du livre : Mythes, légendes & gloires du self made man américain)

L'approche contrariée des soldats nordistes en 3 temps, ou la domination du Sud :

Passé l'effet de surprise initial, Rodes, en connaisseur des guerres indiennes, envoie les tirailleurs du 6ème Alabama harceler les cavaliers nordistes démontés (incapables de répondre) traversant le bois pendant que son artillerie arrose généreusement le 98èm Pennsylvanie au centre droit.

Pire, lors, de l'assaut général des 3 régiments nordistes, celui-ci est judicieusement réduit à néant par la "Pinkerton Intelligenge" jouée par Rodes et laissant tout simplement les nordistes hésitants sur place !

Charge surprise du valeureux 5ème Alabama sur les rouges & bleus du 55ème NY !

Puis, le déluge de plomb passé, Rodes n'hésite pas à lancer "son" 5ème Alabama vers les rangs nordistes déboussolés par tant de hardiesse... ou de culot !

Le combats est épique, les 2 cotés se couvrent de gloire mais le 5ème est finalement repoussé par la contre-charge des zouaves du 62ème régiment de NY.

La réponse du berger nordiste à la bergère du Sud ne se fait pas attendre, les 3 régiments d'infanterie font feu sur le brave 5ème Alabama cerné.

Pendant ce temps, sur le flanc droit, le 6ème Louisiane progresse à pas de sénateur et en double colonne vers la batterie nordiste qui se fait un plaisir de moissonner parmi ces marcheurs du pas de l'oie, alors que la cavalerie nordiste, très timorée ( c'est bien connu), se fait toujours violemment harceler (scout) par ces insaisissables de tirailleurs du 6ème Alabama.

Scarlette courant vers son beau général Ewell pour le recevoir !

Les armes s'entrechoquent, les canons grondent, les hommes meurent, bref, les malheureux de la guerre pour tous. 

Pour tous ???

Non, pas vraiment...

Un irréductible général sudiste, le nommé Ewell et supérieur de Rodes, préfère conter fleurette à la charmante Scarlette O'Hara plutôt que de mener ses hommes au combat !

Autant en emporte le vent de la guerre qui tourne maintenant dans le sens des fédéraux.

les Snipers US infiltrés cachés dans la ferme décimant

l'E.M. sudiste

Ceux-ci, après plusieurs combats acharnés prennent enfin le champs de blé à gauche de la ferme, alors que coup du sort, des snipers nordistes "They couldnt hit an..." déciment tout (6) l'état-major du général Rodes à ce moment clé de la bataille !

 
C'est alors, que, pendant la grande charge, le 55ème régiment de NY (les gardes de Lafayette, la prunelle des yeux de Peck),  refuse de partir à l'assaut révélant au grand jour les ranqueures cachées de son colonel "Old Rivals" pour le général Peck !

Drame nordiste de courte durée, car le 62ème NY s'est transcendé et a tout emporté devant lui révélant même en son sein, un véritable héros : Billy Torn.

Les restes du vaillant 5ème Alabama  après plusieurs assauts nordistes... même si au centre, le 55ème NY est resté armes aux pieds. Le camp des confédérés sait que la situation est critique

 

Ça sent le sapin du Sud sur le flanc gauche, "sweet home alabama..."

L’inexorable avancée nordiste après avoir mis - enfin - en déroute le farouche 5ème Alabama alors que sur le flanc droit, la cavalerie confédérées vient juste d'arriver avec le général Ewell.






Désagrégation - grise - finale :

En haut à gauche, la cavalerie confédérée en ligne charge l'artillerie nordiste, le 6ème Alabama prends pieds dans la forêt pour chasser la cavalerie US, le 6ème Louisiane continue son mouvement pédestre en retournant sur le centre. Chez les nordistes, le 62ème NY, mené par sont héros Billy, se met en mouvement pour attaquer les sudistes dans le dos, le 55ème NY fonce piller les bagages pendant que le 98ème Pennsylvanie, au premier plan, poursuit l'artillerie confédéré... Mais tout à coup, contre toute attente, le moral des sudistes flanche et la brigade est emportée par un vent de panique. L'armée confédérée part en déroute (6) !

 

La première victoire sur le champs de bataille est pour l'Union, gloire au général Peck !

Après les combats, l’ambulance des zouaves ne désemplie pas

• Pertes fédérales sur le champ de bataille  :     560 hommes

•  Pertes confédérées sur le champ de bataille :   1 200 hommes

Une guerre ne se gagne pas seulement sur le théâtre de la gloire, mais aussi et surtout sur les arrières avec la capacité à former, amalgamer, reposer, équiper, moderniser les troupes, c'est ce que nous allons voir dans la phase administrative post bataille. Que reste-t-il comme troupes ou comme commandement après que retombe la fumée & la poussière.

Vers Part III.

Couverture des évènements de Thomson's Farm par Goodpaper pour le Harper's Weekly.

Couverture des évènements de Thomson's Farm par Goodpaper pour le Harper's Weekly.