Scénario
BP : Lindenau, 16 octobre 1813, un pont trop loin
Voici le (gros) scénario pour Black-Powder que nous avons joué en 28mm lors de la 1ère LEL (levée en ligne) le samedi 10 février 2018. Les règles spécifiques napoléoniennes du supplément Clash of Eagles ont été en grande partie jouées.
Les Ordres de Bataille sont facilement adaptables à d'autres règles si vous ne jouez pas à l'homme près mais aux unités (bataillons, régiments de cavalerie, batteries d'artillerie).
Le scénario et les ordres de batailles proviennent de différentes sources ludiques sur le net ou de revues. Il n'est pas le fruit de recherches "historiques" poussées à l'extrême mais plus une compilation de sources diverses.
Ordre de bataille de l'armée autrichienne (3 à 4 joueurs) :
Présentation pour les joueurs autrichiens (accompagné du plan et de la carte) :
Réunion
d’état-major du III Korps Autrichien sous les ordres de Gyulaï, le 16 octobre
1813 à l’aube :
En 1813, Leipzig, la bataille des Nations, est avant tout le nom d’une ville centrale
du royaume de Saxe. Véritable nœud routier, plusieurs axes de communication
convergent vers ce point stratégique.
3 de ces routes venant de
l’ouest se rejoignent, pour ne former plus qu’une seule à la hauteur de Lindenau devenant ainsi l’unique
passage de l’Elster et de la Pleisse pour rejoindre Leipzig.
Avec une succession de ponts,
l’ensemble forme un véritable entonnoir à l’approche de la cité par l’Ouest.
Pour
conquérir cette position hautement stratégique, les alliés n’ont à leur
disposition que le IIIème corps d’armée autrichien sous les ordres du conte
Gyulaï.
Armée des Alliés,
briefing :
Prenez la tête d’une brigade de l’armée de Bohème sous
les ordres de Gyulaï afin d’être
celui qui, en capturant le pont protégé
par
Lindenau, deviendra le héros des coalisés en empêchant, ce faisant,
tout repli des débris de l’armée français en déroute vers la mère patrie !
Reconnaissances :
Les reconnaissances de votre cavalerie légère et les
rapports de vos informateurs locaux aux
abords de Leipzig, ont permis de
constater que des troupes hétéroclites et peu nombreuses se sont retranchées
dans le village de Lindenau, lui-même protégé par trois redoutes occupées par
l’artillerie ennemie.
Estimation du nombre de français : une
dizaine de régiments de cavalerie, dont la moitié de cavalerie lourde, 6
batteries d’artillerie, une douzaine de bataillons d’infanterie dont des unités
badoises.
Les méandres du fleuve et le couvert des bois environnant
peuvent également masquer la présence de troupes supplémentaires mais sans
possibilité d’estimer leur nombre ni même leur réelle présence. Les français on
verrouillés tous les abords vous empêchant de recevoir des informations dignes
de confiance.
Troupes alliés à disposition : 3
colonnes Ad-hoc
Vos deux colonnes de droite et de gauche marchent en
tête de l’armée et débouchent sur le
champ de bataille vers 9h15.
Les troupes de la colonne du centre, sous les ordres directs du général
en chef Gyulaï, sont encore à une
bonne heure de marche sur les arrières et devraient venir se déployer au centre
du dispositif. Dès son arrivée, Gyulaï
pourra en détacher des brigades pour les placer sous le commandement soit de la
colonne de Gauche, soit de la colonne de Droite.
Votre objectif en tant qu’alliés consiste donc à capturer les
positions françaises ainsi que de contrôler le pont afin d’empêcher tout
retraite de la Grande Armée vers la France par cet axe majeur.Description des troupes :
Chaque colonne peut-être prise en main par un joueur. La colonne du centre peut-être séparée en deux groupes si vous disposez d'assez de joueurs.La colonne de gauche autrichienne sous les ordres de Hesse-Hombourg |
La colonne de droite autrichienne sous les ordres de Czollich |
Renforts autrichiens :
Récapitulatif du nombre de troupes en renfort et réserve d'artillerie de la colonne du centre sous Gyulaï |
La colonne du centre autrichien sous les ordres de Creneville |
La suite de la colonne du centre sous les ordres de Liechtenstein |
En bonus :
Attention, lors de notre partie nous avons remplacé la colonne de droite autrichienne par une colonne de russes afin de laisser notre joueur russe le plaisir d’aligner ses belles troupes, d'alléger notre général en chef autrichien qui avait apporté TOUS les autrichiens et d'ajouter un peu de couleur verte supplémentaire sur la table :-D
Voici donc la colonne alternative (nous avons gardé le nom du général à sa tête, à savoir le général Czollich). N'en tenez pas compte si vous voulez jouer le scénario dans sa configuration historique !
annule et remplace la colonne de droite Czollich lors de notre partie de la LEL 2018 |
Ordre de bataille de l'armée française (3 joueurs) :
Présentation pour les joueurs français (accompagné du plan et de la carte) :
Réunion d’état-major français sous
les ordres du gouverneur de la place de Leipzig, le 16 octobre 1813 à l’aube :
En 1813, Leipzig, la bataille des Nations, est avant tout le nom d’une ville centrale
du royaume de Saxe. Véritable nœud routier, plusieurs axes de communication
convergent vers ce point stratégique.
3 de ces routes venant de
l’ouest se rejoignent, pour ne former plus qu’une seule à la hauteur de Lindenau devenant ainsi l’unique
passage de l’Elster et de la Pleisse pour rejoindre Leipzig.
Avec une succession de ponts,
l’ensemble forme un véritable entonnoir à l’approche de la cité par l’Ouest. Cette
position clé est à sauver quel qu’en soit le prix !
Armée
Française briefing :
L’avenir de la Grande Armée est entre vos mains. Gardez
sa porte de sortie ouverte et vous serez respecté pour avoir sauvé les débris
en retraite. Détruisez l’ennemi autrichien sans avoir appelé en renforts les
troupes du IVème corps d’armée et vous serez le Héros de Leipzig rendant
possible l’attaque finale victorieuse de l’Empereur ! Echouez dans les
objectifs cités et vous serez celui qui aura permis par son incompétence la
capture de la Grande Armée et de chef, Napoléon 1er en ce mois
d’octobre 1813.
Reconnaissances :
Vos faibles reconnaissances de cavalerie ainsi que les
rapports provenant du grand quartier général de l’Empereur vous ont informé de la
progression de 3 colonnes autrichiennes en direction de vos positions. Composées
de troupes hétéroclites mais principalement autrichiennes, les deux premières
colonnes arriveront depuis les flancs sur vos troupes en ce début de matinée.
La troisième colonne, celle du centre, reste légèrement en retrait à une bonne heure de marche des têtes de
colonnes des flancs.
Estimation du nombre d’alliés : Une
trentaine de bataillons, une dizaine de régiments de cavalerie et au minimum
une douzaine de batteries d’artillerie. Les bataillons et les régiments de
cavalerie de l’ennemi sont pour la plupart avec des effectifs pléthoriques en
comparaison à vos propres troupes. La grande majorité des unités semble être
autrichiennes, l’ensemble de cette armée progressant lentement.
De votre côté, vous pouvez également disposer en plus de
vos troupes dites de la place de Leipzig du soutien des unités du IVème Corps
d’armée sous les ordres du général
Bertrand. Ces renforts ne sont disponibles que sur demande écrite du
général en chef (Arrighi). Leur
arrivée devrait prendre près d’une heure trente après l’envoi de votre requête.
A l’arrivée du général Bertrand,
celui-ci prendra commandera toute l’armée, Arrighi
reprenant la tête de la cavalerie.
Votre
objectif, en
tant que français, consiste à garder la route vers la France ouverte et ce quel
qu’en soit le prix à payer. Le passage du
pont de Lindenau doit être totalement ouvert et dégagé de la présence de
l’ennemi ainsi que le village de
Lindenau en votre possession ce qui vous donnera une victoire tactique
mineure.Si en plus vous ne faites pas appel aux renforts de IVème corps d’armée,
alors vous afficherez une victoire tactique et stratégique
majeure permettant à l’Empereur de faire la différence sur le front
principal en y battant les alliés !
Description des troupes :
Garnison de Leipzig, premier groupe français |
Garnison de Leipzig, second groupe français |
Renforts français (si appelés) :
Récapitulatif des renforts du IVème corps d'armée sous les ordres de Bertrand |
Renforts IV corps d'armée (Morand) |
Suite Division Morand (3ème Brigade) |
Second groupe de renforts français (IVème corps d'armée) |
Informations générales du scénario pour l’arbitre :
Type de scénario : Assaut sur
positions défensives fortes et prise de pont pour couper l’unique voie de
retraite de l’armée principale ennemie.
Obstacles
défensif : Redoutes, village, pont, bois.
Attaquant
(Alliés) Début du mouvement hors table sur les 3 axes menant à Lindenau.
Défenseur
(Français) placement libre dans les redoutes, bâtiments, bois, derrière la
rivière principale à droit et à gauche du pont. Les renforts français (sur
demande du camp français) arrivent par la route de Leipzig.
Conditions de victoire :
Sur le plan tactique :
Si l’une des armées déroute, alors son adversaire gagne
une victoire tactique majeure.
·
L’armée des alliés déroute si plus de la
moitié de ses unités est en déroute.
·
L’armée française déroute si plus des 2/3 de
ses unités sont en déroute. Jusqu’au dernier homme : les
brigades françaises elles même ne déroutent pas.
Sur
le plan stratégique :
Pour afficher une victoire
stratégique majeure, les autrichiens doivent prendre et tenir Plagwitz,
Lindenau, le pont de Lindenau tout
en gardant le contrôler de la route de vers la France. Cette action glorieuse
permettant de changer l’histoire avec la capture du Petit Tondu emprisonné dans
la place de Leipzig.
La perte de Lindenau
et du pont de Lindenau sera
considéré comme une défaite tactique mineur mais sans grandes conséquences
stratégiques pour les alliés si l’armée n’est pas en déroute.
Pour l’armée française, si elle tient Lindenau
ainsi que le pont de Lindenau sans avoir fait appel aux renforts du IVème
corps d’armée alors c’est une victoire stratégique
majeure. Le cours de l’histoire est renversé, Napoléon gagne la bataille de Wachau grâce à l’arrivée du
IVème corps et les armées des alliés doivent se replier. Si le français fait
appel aux troupes du IVème corps ce résultat devient une victoire stratégique
mineure s’il arrive à garder les deux objectifs.
Renforts :
Autrichiens : comme
indiqué dans le tableau ci-dessous.
Français : 1h30 après
l’envoi de la demande par Arighi. L’heure d’arrivée est indiquée à titre
d’exemple pour donner l’ordre d’arrivée des troupes ainsi que les délais entre
chaque division.
Plan de la table de jeu :
Échelle du plan : 1’’ = 50yards = 45,72m
Plan : 1 carré = 40cm = 15,7’’
1 face de carré représente
717 mètres réels
Échelle de jeu : 1cm = 5m
Un tour de jeu environ 15min
Rappel
: 1’’ (pouce) = 2,54cm ; 1 yard = 0,91m
Déploiement initial :
Français : La
garnison de Leipzig ainsi que la réserve de cavalerie de Quinette sous le
commandement de Margaron. Arrighi est le commandant en chef.
Autrichiens :
troupes des colonnes de gauche et de droite en ordre de marche sur route hors
table.
Renforts :
9h : Arrivée des
autrichiens, colonne de droite et colonne de gauche, au tour 1 (9h).
(test des ordres pour le tour, ordre d'arrivée des troupes
au choix en colonne ou colonne de marche)
10h : Arrive de
la Colonne du centre avec Gyulaï au tour 4 (10h) en colonne ou colonne de
marche au centre par Schönau. (test des ordres pour le tour, ordre d'arrivée
des troupes au choix en colonne ou en colonne de marche)
11h : Bertrand à
la tête de la 12ème division française (arrivée officielle automatique si
l'arbitre ne laisse pas les joueurs décider d'appeler ou non les renforts) :
par l'entrée de
Leipzig en colonne de marche sur la route. A son arrivée, Bertrand devient le
nouveau commandant en chef de l’armée française mais pour cela, sa figurine et
celle d’Arrighi doivent se rejoindre. Temps que ce n’est pas réalisé, aucun des
deux généraux ne pourra commander.
30 minutes après
l’arrivée de la 12ème division de Morand : 15ème Division français
par l'entrée de Leipzig en colonne de marche sur la route.
Photos de la partie en 2 articles :