La lecture adoucit les mœurs qu'on dit...
Alors, pour terminer l'année en douceur et faire patienter monsieur Spontz, voici quelques livres autour de l'épopée impériale.
Pour commencer, donnons donc la plume à un homme dont c'était le dada et qui nous a livre ici une bafouille de chevet, j'ai nommé, le gégé Antoine Fortuné de Brack :
Avant-Postes de Cavalerie Légère |
Le bibliophile classique choisira sûrement la version sans images suivie du Dîner avec St Loup de Marcel Proust (et non son orchestre).
Les autres, n'hésiterons pas à jeter leur dévolu sur la version avec de - magnifiques - images et qui sent bon le crottin frais, avant goût de la vie pas si reluisante du cavalier au début du XIXème siècle.
Afin de compléter cette enrichissante lecture pour le stratège que vous êtes ou serrez bientôt, voici de quoi vous détendre, rêver, mais aussi vous faire cruellement redescendre sur terre... Car héroïsme, gloire, patriotisme et légendes... ne sont qu'une simple (et maigre) face de la guerre.
L'absurde, l'injustice, la violence, l'horreur et la passion en sont aussi une face caché bien plus monstrueuse, comme nous le rappellent en 4 temps les romans suivants :
Il y a bien un roman que vous n'avez pas encore dévoré ? |
Bref, maintenant que vous êtes familier avec cet univers flamboyant des cavaliers du petit corse, vous méritez bien une petite mise en pratique des recommandations précitées en compagnie des "Loups de l'Empereur", hommage à certains de ces grands cavaliers de la Grande Armée.
Puis, un petit tour en compagnie de l’immense Joseph, celui de Lord Jim (par opposition à l'adepte des orgues) vous rappellera dans "Le Duel"que l'honneur peut être prétexte à l'absurde. Le tout écrit par un anglais.
Avec "le hussard" de Arturo Perez (monsieur Alatriste), l’indifférence prendra le dessus sur la bravoure, la gloire (et la beauté) lors de la guerre de la péninsule. A la fin, c'est toujours la grande faucheuse qui a raison...
Et si vous aimer la folie de l'amour d'un drame shakespearien, toujours pendant la guerre de la péninsule, alors "le marquis de Bolibar" est pour vous. D’ailleurs, tout est bon chez Léo, du Cavalier Suédois au Judas de Léonard, mais ceci est une autre histoire mais elle vaut tous les empires !
Alors vous aussi, faitent un peit tour dans votre bibliothèque, il y a sûrement quelques livres oubliés qui n'attendent que vous pour être lus ou relus !
Mais si vous trouvez cela trop rude pour votre petit neveu, offrez lui les aventures rocambolesques du "brigadier Gerard" de sir Conan Doyle, car comme souvent, c'est un anglais qui en parle le mieux, du petit corse...
Et maintenant, comme on dit chez nous les Nuls des alpages :
"BONNE GLISSADE DANS LA NOUVELLE ANNÉE !".